L'Europe tire le signal d'alarme : Hollande doit changer de politique économique

Une nouvelle fois, les prévisions économiques de l'UE viennent souligner l'assombrissement des perspectives économiques pour notre pays et l'incapacité du gouvernement à tenir ses engagements.

Un an après l'élection de François Hollande à la Présidence de la République, tous les voyants de l'économie Française sont au rouge.

Le précédent Gouvernement avait réussi à maintenir une croissance certes faible mais positive et supérieure à celle de nos partenaires économiques ; la commission européenne rejoint le FMI pour considérer qu'en 2013, la France sera en récession.

Le précédent Gouvernement avait réussi à respecter la trajectoire de réduction des déficits publics, faisant même mieux que prévu. Promis initialement à 3% du PIB, le déficit 2013 est finalement attendu à 3,9 % du PIB et à 4,2% l'an prochain au lieu des 2,9% annoncés par le Gouvernement, la faute à un crédit d'impôt compétitivité des entreprises (CICE) non financé, comme l'UMP n'a cessé de le répéter depuis des mois. Non seulement les chiffres dérapent mais ce qui est beaucoup plus grave, la trajectoire d'assainissement est rompue puisque, au lieu de se résorber, le déficit va repartir à la hausse.

Conséquence :  alors que François Hollande s'obstine à promettre une inversion de la courbe du chômage à la fin de l'année, la commission Européenne anticipe une augmentation du nombre de demandeurs d'emploi qui passerait de 10,6% des actifs en 2013 à 10,9% en 2014.

Cette situation est la conséquence directe des choix politiques du Gouvernement qui au lieu d'amortir la crise en accentue les effets ; que ce soit en matière de croissance, d'emploi ou de déficits budgétaire, pour la commission européenne la France fera moins bien que l'ensemble de la zone euro en 2014.

Ces prévisions sonnent comme un signal d'alarme. Un an après son élection, il est urgent que François Hollande révise de fond en comble sa politique économique en mettant fin à l'overdose fiscale et en engageant enfin des réformes fortes pour réduire les dépenses publiques.

L'UMP locale

Louis  PENE  Nadège  CORNELOUP