Rien de grand ne se fait sans les grands hommes

Publié le par Blog des adhérents & sympathisants UMP à Jouy le

L'affaire Cahuzac recèle un autre mensonge. Derrière le vernis de cette affaire d'Etat, une autre imposture provient de ceux qui participent à substituer au critère de l'honnêteté, celui de la pauvreté. Or ceux qui ont pleuré, ou chanté, Balavoine, savent bien qu'il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête. Le problème de Jérôme Cahuzac n'était pas qu'il fut riche, c'est qu'il ait fraudé puis menti. Aucun dispositif légal n'aurait pu éviter le scandale Cahuzac, parce que l'ADN de la morale est précisément d'être "hors la loi" .

 

Le citoyen éberlué assiste, depuis, au déferlement d'un tsunami de démagogie et d'hypocrisie. D'une classe politique qui se regarde le nombril dans le miroir déformant des médias parce qu'elle n'ose pas regarder les Français dans les yeux.

 

Q'attendent ces zélateurs de ce grand déballage de printemps ? Veulent-ils nous faire croire, avec leurs déclarations de patrimoine, qu'ils vivent comme des moines ? Alors même qu'on ne saura jamais si celui qui enlève le haut est plus ou moins honnête que celui qui renâcle à enlever le bas, selon une formule empruntée à un éditorialiste de Marianne.

 

Mais, enfin !  Quand comprendront-ils que la question n'est pas leur niveau de vie, dont on se contrefiche, mais le niveau de leur politique, dont on souffre quotidiennement. Celui de leur courage à réformer la France et à protéger les Français. Celui de tenir leurs promesses et de faire ce qu'ils ont dit !

 

On préférerait qu'ils détaillent leurs idées pour résoudre la crise, nous protéger de la mondialisation, réduire la dette, valoriser le travail, défendre nos valeurs, soutenir les PME, promouvoir la famille, rétablir l'autorité, réformer la justice, transformer l'école, plutôt qu'ils déballent leurs bijoux de famille !

 

On préférerait qu'ils déploient autant d'imagination pour rendre du pouvoir d'achat aux Français qu'ils n'en mettent à se racheter, bien maladroitement, un passeport de pauvreté.

 

On préférerait que cette classe politique à bout de souffle, que ces vieux politiques fatigués et fatigants comprennent enfin que leur délire va achever de désespérer celles et ceux qui n'en peuvent plus de n'être représentés que par des hauts-fonctionnaires en mal d'idées et d'audace. Le vrai courage qu'attendent nos compatriotes, c'est qu'enfin les salariés du privé,  les agriculteurs, les employés, les ouvriers, les entrepreneurs, les artisants puissent accéder à de hautes fonctions électives. Voilà la vraie réforme. Pour le reste, que les corrompus et malhonnêtes soient enfin poursuivis, condamnés et rendus inéligibles. Une stricte application de la règle commune suffira à satisfaire notre bon sens.

 

Que finisse vite ce cirque et que sortent les clowns. Qu'importe qu'on fasse ses courses au Framprix ou chez Fauchon, qu'on pose ses fesses sur le cuir d'une Mercedes Class A ou sur le carbone d'un kayak, sur un fauteuil Charles Eames ou sur celui d'une 4L soumise à la taxe carbone, qu'importe qu'on ait un grand PEL, pourvu qu'on ait la compétence et l'honnêteté. La compétence et l'honnêteté, les deux seuls critères pour juger des hommes politiques.

 

Et face à la petitesse de ce pauvre concours Lépine de la fausse transparence et du vrai voyeurisme, où Savonarole le dispute à McCarthy, , n'oublions pas que rien de grand ne se fait sans les grands hommes.

 

L'équipe  locale

 

Louis  PENE     Nadège  CORNELOUP

Publié dans ACTUALITE NATIONALE

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